Gravity Race: du triathlon au swimrun
Mickael Barbé nous fait partager sa course avec Sylvain Collot. Triathlètes au Groupe Triathlon Vesoul Haute Saône (GTVHS) la Gravity Race constituait leur première incursion dans le monde du swimrun. Ils n’ont pas choisi la plus facile !
Février 2016, Une banale conversation entre triathlètes à propos « d’une course de dingue qui se passerait dans un pays nordique à enchaîner natation et Course à pied d’île en île » qui me met la puce à l’oreille, une petite recherche « swimrun » sur Google et c’est parti après quelques vidéos le choix n’en est même plus un, c’est une évidence : en 2016 je me lance sur un swimrun et il se fera sans hésitations avec Sylvain mon pote de triathlon depuis nos débuts il y a 4 ans.
Les mois passent, on y pense toujours mais on ne s’inscrit pas tout de suite sur la course de fin de saison qui nous semble la plus intéressante pour nous : Annecy, son lac superbe, ses paysages magiques et sa GRAVITY RACE !
Mai/Juin, grosse déception le jour où on prend enfin le temps de s’inscrire : course complète ! Sans grands espoirs on s’inscrit sur liste d’attente (21eme sur cette liste, on n’y croit pas franchement). Deux semaines plus tard un mail de la part de la Gravy’team : c’est l’hécatombe parmi les inscrits, il y aura une place pour nous, on fonce !
Six kilomètres de natation tout habillé, 35 km à pied et 2100m de D+ ça nous fait pas vraiment peur, on est de haute Saône alors on se rend pas vraiment compte du dénivelé, ça viendra…
En parallèle de la saison de triathlon on commence à s’équiper pour du swimrun : chaussures de trail, pull buoy customisé pour tenir à la cuisse, ceintures, maillons de chaînes en plastique, mousquetons, corde élastique, ça sort d’un magasin de bricolage, tant mieux c’est pas cher et c’est franchement efficace !
Les premiers entraînements encordés sont laborieux …
Les premiers entraînements encordés sont laborieux, les kilomètres dans l’eau en plaquettes s’enchaînent (les épaules n’aiment pas) , on court en bonnet de bain, lunettes et chaussures trempées (les promeneurs nous regardent bizarrement…) au début sur du plat.
Août, moins de triathlons dans le coin donc on intensifie les rdv swimrun avec Sylvain et on se décide a aller faire un peu de dénivelé et là la claque : nos plus gros entraînements font 16/20km a pied mais au mieux même en faisant 2 fois toutes les grimpettes se trouvant sur notre chemin on se rend compte qu’on fait seulement 4 ou 500m de D+ au maximum… le verdict est là : on ne sera pas prêt pour la montagne annecienne ! Mais on n’imagine pas encore a quel point…
Septembre, la météo est toujours de notre côté mais on anticipe l’arrivée de l’automne, on casse la tirelire et on s’équipe en combinaison spéciale Swimrun : Orca Core pour Sylvain (Sympa avec ses manches amovibles) et Orca RS1 pour moi (un peu plus confortable et super pratique avec ses deux zips avant/arrière). On teste tout ça, c’est concluant, vivement la course !
Octobre : les températures chutent brutalement, on voit les jours qui passent et on pleure, notre petit lac devient glacial, une dernière natation dedans 5jours avant la course nous fera craindre le pire pour le jour J avec des sensations horribles de mal de crane et l’impossibilité de courir après seulement 15 minutes passées dans une eau à 12/13 degrés… on flippe, on est définitivement pas prêts pour le froid, on espère que la taille du lac d’Annecy lui permettra de baisser moins vite en température.
Sylvain a un début d’angine mais il se connaît …
14 Octobre, ça y est presque, on termine consciencieusement nos dernières heures de boulot (avec la tête un peu ailleurs quand même), on « prête » les enfants aux grands parents pour le weekend, on embarque nos courageuses femmes qui nous suivent depuis le début un peu partout et c’est parti, un Vesoul/Thones avec une traversée laborieuse de la suisse nous permettra d’avoir juste le temps d’avaler un premier plat savoyard (l’un fera plus le « job » que l’autre côté assiette mais se rattrapera franchement après course) avant d’aller se coucher. Sylvain a un début d’angine mais il se connaît : demain pour la course ça ira, dimanche par contre il devrait en chier… je lui fais confiance.
15 Octobre, on y est, de mon côté le réveil est serein, bien mieux qu’avant un triathlon, moins de stress, pas d’objectif, avec toutes les inconnues je veux juste finir la course et prendre du plaisir. Sylvain s‘est planté, l’angine est bien présente mais le mental est bon, il est plus confiant que moi et me parle déjà depuis quelques jours d’un objectif de chrono et de classement, je n’y croit pas, il pense que je nous sous-estime, c’est souvent vrai mais cette fois ci je suis sûr de moi on n’est pas prêts…
Un petit saut en voiture et nous voilà parmi les premiers sur le site à 6h30, retrait des dossards, « 93 représenté !! » on rigole mais on a froid sous 9 degrés, pourtant on regrette les plans initiaux qui prévoyaient un départ de nuit pour la première natation et une première course à pied à la frontale, ça aurait rajouté un peu de piquant !
Je ne suis pas serein sur notre volume d’eau emporté avec nous : 250ml chacun dans une soft flasque glissée dans la combi, moi qui suis un gros buveur… mais bon pas le choix, nager avec un camelback avait été horrible pendant l’un de nos entraînements, tant pis il faudra courir plus vite pour reboire l’eau du lac plus régulièrement !!
Un dernier bisou aux copines qui nous traitent encore de « cinglés »
7h30 Briefing, un dernier bisou aux copines qui nous traitent encore de « cinglés » et on avance vers le lac dans un jour qui tarde a se lever vraiment, c’est nuageux mais la journée devrait être belle, parfaite pour un swimrun. Je regarde autour de moi, notre équipement pour des novices n’est pas ridicule mais on voit de tout : des doubles pullboy, des chaussures fixées sur une planche (pour ne pas les mouiller ??? sur le coup je ne suis pas convaincu !!) , petites plaquettes, grosses plaquettes, tuba, gants, cagoules, et même certains fous en simple trifonction…
Je compte prendre mon temps et partir derrière sur la première nat’ (800m) la journée promet d’être longue et je ne veux pas qu’on s’emmêle avec les autres vu qu’on nage attachés. Sylvain ne veut rien savoir et me pousse à avancer et à partir quasi en première ligne je lui fais ce plaisir. Un simple cri, la course est lancée !!
Premier soulagement, une fois la tête dans l’eau, pas de barre au niveau du crane comme lors de notre dernier entraînement à la maison, c’est frais mais ça devrait bien se passer tant qu’on n’est pas trop fatigués. Ça nage tranquille en prenant bien les extérieurs pour éviter les collisions et les coups de plaquettes/chaussures, on suit la masse parce que de toute façon on ne sait pas trop où aller, c’est assez mal indiqué avec des ballons de baudruche sur certaines bouées, c’est « champêtre » et ça nous plait. Ça passe vite, trop vite même, un coup d’œil à la Garmin a la sortie de l’eau : 9 minutes… il n’y avait pas 800m (je prie à ce moment pour qu’ils aient mesuré le dénivelé de la course comme ils ont mesuré la distance de cette natation).
On passe devant les filles, la copine de Sylvain lui crie quelque chose, je n’entends pas je suis en train de me transformer de nageur en coureur : je pivote le pull a l’extérieur de ma cuisse, plaquettes à la ceinture sur les mousquetons prévu à cet effet, un autre mousqueton pour les lunettes, les deux bonnets (oui ça caille je vous l’avais dit) glissés dans la combi, sylvain se détache et j’enroule la corde autour de ma taille, on est à peine à 50m de la plage que ça grimpe déjà…
tout le monde marche… ahah la journée va être très très longue !
150m plus tard tout le monde marche… ahah la journée va être très très longue !
Sylvain est tout sourire, il me dit « dès que t’a repris ton souffle je te dis un truc »… curieux je me force à reprendre mon souffle et là il me lance « on est sorti 18emes » … l’enfoiré il est resté sur ses objectifs de classement et avait demandé aux filles de compter les équipes a la sortie de l’eau. Il a vraiment bien fait de nous pousser à partir devant.
Premier km a pied : 300m de D+, on se met en mode rando rapide comme tout le monde mais la cardio est déjà bien haut, certains marchent plus vite que d’autres mais dans l’ensemble on tient notre rang… première descente 1km 200D- ça ne coure toujours pas pour nous mais on perd déjà pas mal de places, les purs traileurs sont autour de nous.
On attaque 4km de montée (650D+), au bout de 45minutes de course on a donc déjà avalé plus de dénivelé que lors de nos plus gros entraînements… on ne panique pas, ça monte plutôt bien, sylvain est juste derrière et en haut à 1200m d’altitude les jambes sont déjà bien chaudes mais la vue est magnifique, coups d’œil réguliers au lac qui a une couleur bleu/vert superbe, coup d’œil a Sylvain qui a une couleur rouge/orangée, haha tout baigne ça doit être sa combinaison fluo qui déteint !!
Ça glisse, c’est technique, ça chute un peu partout mais ça déconne bien
Première grosse descente, ça se gâte ! Je savais Sylvain pas trop à l’aise en descente (ligaments croisés opérés il n’y a pas si longtemps, ça laisse des traces) mais je coure quand meme en espérant l’entraîner dans ma foulée. Au bout de quelques minutes je me retourne et il est déjà bien plus haut, pas mal d’équipes entre nous, un quart de seconde de frustration de les laisser passer alors qu’on était bien partis (oui à ce moment je me rends compte que je suis aussi rentré dans la course et que malgré tout j’aime les bonnes perf’, mais je balaye vite ces pensées, je ne suis pas là pour ça on doit déjà penser a aller au bout), je ralentis et je laisse sylvain revenir sur moi sans m’arrêter pour autant, il est dans mon dos, je me retourne, il grimace, c’est pas bon mais on n’en parle pas… On se fait passer de tous les côtés, ça glisse, c’est technique, ça chute un peu partout mais ça déconne bien, tant mieux c’est pour ça qu’on est venus !
Après 2h10 de course à pied (oui, oui, pour 11.5km, c’est pas une erreur de frappe) nous revoilà au bord de l’eau, les filles sont là ça fait du bien (le ravito au reblochon aussi d’ailleurs, les bouteilles d’eau sont fraîches et tant mieux on est vraiment à sec, on vide 1.5l à deux et on remplit nos misérables flasques), elles nous annoncent le classement : 72eme ; on grimace, c’est moche mais on s’équipe, s’attache et ça repart, la mise à l’eau se fait au même endroit qu’au départ de la course mais cette fois ci pas de boucle, on descend vers le sud du lac pour 730m de natation, l’eau fait du bien et ayant bien dégringolé au classement on est avec des équipes plus faibles en natation, ça sera la plus grosse satisfaction de cette course : on passe les binômes les uns après les autres et ça fait un bien fou ! Ces 730m me paraissent longs mais vu qu’on remonte du monde je ne m’en plains pas, les bras tournent bien, la corde n’est pas du tout tendue ça veut dire que sylvain est bien remotivé derrière moi, je le sent même régulièrement dans mes pieds, il envoie du lourd, je suis sensé être le moteur en natation alors j’en remet une couche et on reprends encore 2 équipes !
On sort de l’eau avec plus de 1000m au compteur mais un sourire jusqu’aux oreilles, on est de nouveau dans la course !
C’est parti pour la deuxième course a pied (10.5km pour 600D+) mais ça débute par 3km de plat avec un ravito au bout, la montée est moins violente que la première mais justement, la première course a pied a déjà fait son petit effet, on monte au même rythme que les voisins mais on se tape déjà un peu dedans… il commence a faire plus chaud c’est vraiment sur cette portion que l’eau me manquera. Au sommet je suis déjà a sec mais encore une fois une vue époustouflante me fera vite oublier ce détail… il faut pourtant déjà redescendre et c’est une désagréable sensation de déjà vu qui se fait sentir : les équipes qu’on a repris dans l’eau nous repassent les unes après les autres, les douleurs se précisent pour Sylvain, face externe du genou à chaque fois qu’il tends et plie la jambe, c’est pas bon, des syndromes de l’essuie-glace j’en rééduque toute la semaine au cabinet et avec la distance qu’il nous reste à parcourir je crains le pire… On arrive tant bien que mal au lac en 1h30.
Nouveau ravito, avec du saucisson cette fois ci, faut pas déconner, ils nous prennent par les sentiments, on lui met une claque en bonne et due forme et on repart pour 1000m dans l’eau.
Même kiff que la précédente natation, on repasse les mêmes équipes, on commence a les reconnaître, on sourit ! Chacun son tour !!
On attaque une nouvelle course à pied (la dernière sur ce versant du lac) 5.6km pour 300D+ c’est de moins en moins pentu mais pourtant de plus en plus dur physiquement, on est a plus de 5h de course on est dans le dur et la descente est vraiment glissante… au dernier moment avant la course j’ai fait le pari de partir avec mes chaussures de route car mes chaussures de trail me blessaient un peu et je ne voulais pas traîner une douleur croissante toute la course, je l’aurais vraiment payé à cette endroit-là s’il avait fallu courir ! Heureusement pour moi en descente aujourd’hui nous, on marche ! Les mêmes équipes nous dépassent mais de plus en plus tard dans la descente on commence à penser à la dernonière natation, la plus longue (1700m) qui devrait nous permettre de remonter tout ce beau monde et même un peu plus.
Reblochon, saucisson, on est vraiment bien reçu à la Gravity’race !!
Mais pour l’heure on arrive au lac, dernier ravito froid : reblochon, saucisson, coca on est vraiment bien reçu à la Gravity’race !! On nous accroche un ballon de baudruche au dossard pour éviter de se faire shooter par un bateau ou un jetski car c’est une traversée complète du lac qui nous attend. Petit plongeon d’un ponton à 2 mètres de l’eau, ça rafraîchi de plus en plus cette flotte quand même, et on est reparti pour notre chevauchée fantastique, un vrai jeu vidéo, on passe de groupe en groupe on dépasse des ballons par dizaine, je zigzag un peu mais pas le choix je sais même pas où est la sortie : elle est symbolisée par 4/5 ballons à 900m devant nous dans un renfoncement autant dire qu’avec un peu de buée dans les lunettes je n’y vois rien !!
On sort, ravito chaud mais on ne s’y arrête même pas, les filles sont de nouveau là mais sans idée de classement, les premiers sont passés depuis bien trop longtemps, je nous imagine au delà de la 80eme place… on verra bien.
Ça monte raide et ça marche toujours
Dernière véritable course a pied 6km 200D+ qui attaque vraiment raide, on est seuls au monde, personne devant et on a du créer un vrai trou derrière nous pendant la natation, on fait donc attention à ne pas se tromper de parcours symbolisé par de la rubalise par-ci par-là avec la fatigue un loupé est vite arrivé ! Ça monte raide et ça marche toujours, au final on aura vraiment couru moins de 10km sur les 35km… dur dur ! La descente est technique au début, je paye ma glissade sur le cul avec réception sur les plaquettes (à plat heureusement !!), pas de bobo ça repars et ça devient de plus en plus roulant on se permet même une folie : on trottine ! Mais c’est irrémédiable : du bruit derrière nous et on retrouve les mêmes équipes qui nous dépassent, les mêmes gars, la même équipe mixte (la femme loin devant son équipier qui criait régulièrement « ça va Thierry ??? » mon pauvre Thierry fallait t’accrocher !!).
Et puis d’un coup une nouvelle équipe qui nous passe et nous gratifie au passage en me regardant d’un : « ah bah tiens ça doit être à toi la plaquette par terre la bas à 500m derrière nous… » !
Ahhhh j’ai la rage j’ai en effet plus qu’une plaque, moi qui misait beaucoup sur la dernière natation… je me retiens de leur faire remarquer qu’ils auraient pu avoir la gentillesse de la ramasser pour la rendre plus loin aux organisateurs mais bon ils ont dû passer vite à coté, avec la fatigue les bons réflexes ne sont pas toujours au rdv, on fait le pari avec Sylvain qu’une autre équipe plus sympa nous dépassera et nous rendra la plaquette donc on ne fait pas demi-tour, de toute façon on n’en peut plus, 1km de plus nous semble le bout du monde. On nous dépasse encore mais sans la plaquette…
Sylvain me voit dépité et me propose de me laisser ses plaques pour la nage, de toute façon il semble sec, je vais devoir tirer fort sur la corde… j’accepte car j’ai bien en tête le numéro de dossard de l’équipe qui a vu la plaque au sol sans la ramasser, c’est de bonne guerre on va essayer de mettre un point d’honneur de finir devant eux.
Une longue ligne droite, du plat, ça coure mais pas très vite on ne reprends personne… on arrive a l’eau et là c’est plus le même monde : autant l’autre rive était d’un calme plat autant de ce côté il y a une sacrée houle, je vais boire la tasse en essayant de m’orienter, mais elle a vraiment un bon gout cette eau donc ça me va !
Cette dernière natation est moins tranchante que les autres, on reprend du monde mais les écarts semblent fait, les équipes me paraissent de plus en plus loin à aller chercher et pourtant on passe petit à petit 3-4-6-8- 10 équipes, sûrement même plus car avec cette houle chacun essaye de prendre une trajectoire différente et j’aperçois parfois des bras loin sur notre droite alors que nous essayons de rester proche de la rive gauche. Là encore aucune indication, on est dans l’eau depuis plus de 30minutes et toujours aucun visuel sur une éventuelle sortie d’eau, les bras sont durs, les jambes totalement inertes, la corde de plus en plus tendue, le pauvre Sylvain avec une seule plaque doit avoir un bras en feu et plus aucune équipe à l’horizon a qui s’accrocher… 8minutes plus tard la délivrance, un ponton, des ballons et une dernière équipe en point de mire à aller chercher, j’accélère et on sort en même temps de l’eau, il reste 1km à parcourir à plat et avec du public ça fait du bien !
On essaye de s’accrocher à ses deux gars qu’on avait pas vu de la course, c’est un signe, on a du remonter vraiment du monde dans cette dernière natation mais ils sont trop rapides, l’un semble à l’agonie mais son équipier le pousse bien plus fort que j’arrive à tirer un Sylvain toujours pendu au bout de ma corde les dents serrées, presque sur une jambe et avec une gorge dans un état que je n’ose pas imaginer (vous vous souvenez de l’angine… et bien elle est toujours là) !
Ils nous mettrons finalement presque 1minute sur ce dernier kilomètre.
1 minute qui nous aurait permis de passer sous les 8h de course.
Mais l’objectif n’était pas là et il est absolument rempli : du plaisir tout le long avec un coéquipier au mental de dingue, une super journée et puis pour l’anecdote, les non ramasseurs de plaquettes auront pris 25minutes dans l’eau sur la dernière portion, c’est toujours une satisfaction perso de plus !!
Une vraie course d’exception qui était visiblement la première d’une longue série pour nous !
Joli récit… Félicitations en tout cas !!