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Mudskipper SwimRun Challenge: le Canada vous invite à l’aventure

Vous êtes passionné de sports et de nature sauvage ? Vous avez envie de découvrir le Canada et ses richesses culturelles ? Alors le Mudskipper SwimRun Challenge est fait pour vous. Il s’agit d’une série de swimrun dans des lieux exceptionnels au Canada. Vous pourrez participer à l’une des quatre épreuves qualificatives pour le championnat du monde individuel de SwimRun qui aura lieu en Italie en septembre 2023.

Que vous choisissiez de nager dans le lac Sasamat à Vancouver, dans le lac des Bois à Kenora, dans la baie Georgienne à Parry Sound ou dans le parc national de Cavendish à l’Île-du-Prince-Édouard, vous vivrez une expérience inoubliable et conviviale. Profitez-en pour découvrir les charmes du Canada, ses villes dynamiques, ses villages pittoresques, ses monuments historiques et sa nature préservée.

Je suis ravi de vous interviewer, Ian Feldman, président du Mudskipper SwimRun Challenge. Voici quelques questions que j’aimerai vous poser :

A] 📍Swimrun France : Bonjour Ian, qu’est-ce qui vous a motivé à créer le Mudskipper SwimRun Challenge en 2017 ? Quelle est la genèse de ce projet ?

Ian Feldman : En tant qu’ancien nageur et parfois triathlète, j’ai toujours cherché un événement sans vélo, mais qui comportait de la natation et de la course à pied. Quand j’ai commencé mes premiers événements de natation en eau libre, que nous organisons maintenant en parallèle des événements mudskipper, un ami m’a parlé du swimrun. Quand j’ai découvert ce sport, j’en suis tombé amoureux. Pas seulement parce qu’il s’agit de nager et de courir, mais aussi parce qu’on peut nager avec des plaquettes, ce que je préfère.
Nous avons commencé par un événement test en 2017, où nous avons eu beaucoup de triathlètes, et la réponse générale a été très positive. Cela m’a dit que le swimrun valait la peine d’être travaillé et développé. Au cours des 3 années suivantes, nous avons fait grandir nos événements, et alors que nous étions sur le point de faire une bonne percée, nous avons dû faire une pause à cause du Covid. Eh bien en 2022 nous avons rouvert avec 10 événements Swimrun, et nos chiffres sont à la hausse.

B] 📍SRF : Quels sont les principaux défis et opportunités que vous rencontrez pour développer le swimrun au Canada ? Comment vous adaptez-vous au contexte local et aux attentes des participants ?

IF : Je pense que les principaux défis pour faire connaître le swimrun au Canada sont qu’à l’époque, il n’y avait pas de courses au Canada et seulement quelques-unes aux États-Unis. Le swimrun était nouveau, et la plupart des gens n’avaient aucune idée qu’il existait. Avec le temps, de plus en plus de gens se familiarisent avec le sport, et nos chiffres augmentent. Pour promouvoir le sport, entre autres choses, nous développons un programme d’entraînement au swimrun et nous avons également fait placer nos événements sur des portails tels que swimrun.com et swim-advice.com pour n’en citer que quelques-uns.
En termes d’adaptation du sport, la première chose que j’ai faite a été d’en faire un sport individuel. Chez Otillo, les équipes étaient autant pour la sécurité que pour autre chose. Lors de nos courses, nous sommes dans une zone contrôlée (parcs), nous avons des sauveteurs et des premiers secours, et les parcours sont bien balisés. Il n’y avait pas besoin d’équipes de 2.
Dans mes propres réflexions, j’imagine qu’il peut y avoir des difficultés à trouver des gens qui courent et nagent à la même vitesse. D’où le swimrun comme sport individuel avait beaucoup de sens pour moi.

C] 📍SRF : Quels sont vos objectifs et vos projets pour l’avenir du Mudskipper SwimRun Challenge ? Avez-vous des partenariats ou des collaborations avec d’autres organisations de swimrun dans le monde ?

IF : Lorsque nous avons lancé le Mudskipper SwimRun Challenge en 2017, nous avions 2 courses et environ 40 participants. En sortant du Covid 19, nous sommes passés à 10 événements, et en 2023 nous organiserons 12 événements à travers le Canada, et nos chiffres continuent d’augmenter. Mes principaux objectifs sont les suivants : 1. Continuer à développer le swimrun au Canada en ajoutant des événements et des programmes d’entraînement à travers le pays, et aussi nous sommes à la recherche de partenaires aux États-Unis, en Grande-Bretagne et en Europe pour créer une série plus large sous une bannière commune. En 2018, Aquaticrunner nous a contactés pour travailler avec eux, et en 2019 et 2022 nous avons envoyé une équipe canadienne à leur événement de championnat du monde. Nous étions très heureux qu’en 2022 deux de nos femmes se classent dans le top 10 de leur division. L’événement mondial est une partie importante de notre programme, et nous travaillerons pour continuer à développer notre relation avec Aquaticrunner. En fait, en 2020, nous étions prêts à accueillir un événement de Coupe du monde qui a dû être annulé en raison de la pandémie.

D] 📍SRF : Comment avez-vous établi votre partenariat avec le Championnat du monde individuel de swimrun aquatique ? Quels sont les avantages et les défis de cette collaboration ?

IF : Après la saison 2017, Aquaticrunner nous a contactés pour travailler ensemble, car ils organisaient également des événements de swimrun individuels. Depuis ce temps, comme mentionné plus tôt, nous avons envoyé l’équipe du Canada à l’événement IWC à deux reprises et nous prévoyons d’envoyer une équipe complète en Italie en 2023. Ce partenariat a été très positif car il a donné une plus grande visibilité à nos athlètes et a donné au Mudskipper SwimRun Challenge un excellent partenaire avec qui travailler et apprendre. En 2022, nos meilleures dames se sont classées 5e et 8e dans leur catégorie. C’est un exploit formidable pour le Canada et qui montre ce que nous pouvons faire sur la scène internationale. L’ajout de l’événement mondial à notre programme a été un énorme avantage car nous avons eu un certain nombre de triathlètes qui sont venus à nos événements pour se qualifier et beaucoup d’entre eux contribuent maintenant à promouvoir le swimrun à travers le Canada. Notre prochaine étape est de créer un événement de championnat canadien au point culminant de notre programme.

E] 📍SRF : Combien d’athlètes participent aux événements de swimrun au Canada chaque année ? Comment ce nombre a-t-il évolué depuis 2017 ?

IF : Avec tout le respect que je vous dois, je n’aime pas donner de chiffres. Disons simplement que chaque année ils sont de plus en plus nombreux. Nous avions une grande dynamique en 2020, puis nous avons dû annuler à la fois 2020 et 2021 en raison de la pandémie. Pendant l’arrêt, nous avons pu mettre en place un certain nombre de nouveaux événements à travers le Canada qui ont tous ouvert en 2022. Nous organisons maintenant des événements dans tout le pays et après avoir ajouté 2 autres événements pour 2023, nous aurons 12 événements à travers le Canada en 2023 dont 4 sont des événements qualificatifs pour l’événement IWC Aquaticrunner à Grado en 2023. En 2022, nous avons plus que doublé nos chiffres par rapport à 2019 et nous sommes sur la bonne voie pour le refaire en 2023. Nos événements prennent de l’ampleur au Canada et nous prévoyons de continuer à croître à l’avenir.

F] 📍SRF : Quelle est la répartition des participants masculins et féminins au swimrun Canada ? Comment promouvez-vous la diversité et l’inclusion des genres dans votre sport ?

IF : Je ne garde pas de chiffre exact en ce qui concerne la répartition des athlètes masculins et féminins, mais les chiffres sont assez équilibrés. Je suis heureux de dire que nos meilleures performances aux championnats du monde ont été dans la division féminine où nos deux meilleures femmes sont arrivées 5e et 8e au classement général. Nos événements sont ouverts à tous ceux qui sont intéressés. Nous veillons à promouvoir cela sur nos réseaux sociaux où nous avons toujours un bon mélange de photos. Il est intéressant de noter que nous avons une grande variation dans l’âge de nos athlètes, allant des adolescents aux personnes qui ont plus de 60 ans. En fait, on m’a dit que le participant le plus âgé à l’IWC était l’une de nos femmes de l’équipe du Canada à l’âge de 65 ans. C’est quelque chose dont il faut être fier. Étant impliqué dans la natation toute ma vie, y compris actuellement en tant qu’entraîneur de natation maîtres, je crois vraiment au sport pour la vie. Nos parcours vont du très difficile au plat et rapide. Mon objectif est de voir des swimrunners de tous âges participer à nos événements.

G] 📍SRF : Quels conseils donneriez-vous à des swimrunners français qui veulent commencer à participer à votre Challenge ?

IF : Le Mudskipper Swimrun Challenge est ouvert à tous les athlètes du monde entier qui souhaitent venir au Canada et se joindre à nous. Nous organisons 12 événements, de mai à septembre. Nous avons eu des concurrents d’Europe par le passé, et pour ceux qui sont intéressés, allez sur notre site web www.mudskipperswimrun.com Notez que nous envisageons de nous étendre aux États-Unis et en Europe afin de devenir une série où les gens peuvent voyager d’événement en événement à tout moment de l’année et célébrer le swimrun avec le Mudskipper Swimrun Challenge.

H] 📍SRF : Nous vous souhaitons à tous une bonne saison de swimrun 2023

IF : Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de présenter le Mudskipper Swimrun Challenge à vos lecteurs. Nous avons hâte de vous voir au Canada pour de belles courses.

Sasamat Lake
Parc National Cavendish

🔗 https://www.mudskipperswimrun.com/
IG https://www.instagram.com/mudskipperswimrun/

✍️ Akuna
📷 crédit photos Mudskipper Swimrun Challenge
🎥 Mudskipper Swimrun Challenge